Mistral se référera toujours à l’article qu’il écrivit en 1872 à Maillane : La Mountelenco, article paru dans l’Almanach Provençal de 1873 et qui réapparaîtra dans ses Mémoires (Memòri e Raconte).
‘Èro plen de païsan, de Gravesoun, de Sant-Roumié, d’Eirago et de Maiano… Fasien que dire : Coume es poulido ! lou galant biais ! Canto coume uno ourgueno ! es pas de liuen, es que de Montéu !’ (C’était rempli de paysans de Graveson, de Saint-Rémy, d’Eyragues et de Maillane… Ils ne faisaient que dire : comme elle est jolie ! le galant biais ! Elle chante comme un orgue, et elle n’est pas de loin, elle n’est que de Monteux !). F. Mistral
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