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Partez pas comme �a Grand-P�re ou Le temps des Idoles

 
Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles Content : Epopée évolutionniste discontinue
Préface (amovible ou postiche)
Musique
L’exposition
Musique
Mon beau chevalier
Mon Bel Epistolier
Ma petite squaw
Mon beau Centaure
Mon automobiliste chéri
Belle amie
Ma tendre raisonneuse
Très cher
Ma Dame
Aigle de ma pensée
Mon Egérie
Mon grand chéri
Belle
Mon bel Educateur
Belle comtesse
Chéri
Mon bel officier
Mon Arc en Ciel
Mon colonel adoré
Ma belle géomètre
Mon éloigné
Mon Paladin
Ma belle infirmière
Mon Aimée
Votre héroïne ... mitigée
Mon fier indépendant
Infidèle hirondelle
Mon beau Titus
Ma belle cantinière
Mon adoré
Votre étoile du soir
Mon cher grand puriste
Mon bel Augereau
Ma belle courageuse
Indignée également
Belle enfant
Votre Phoebus
Mon seul philosophe
Ma petite raisonneuse
Mon seul philosophe
Ma Douce Réfléchie
musique
L'intrigue
Le dénouement
postface
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french
german


Mon beau Titus

 

Mon beau Titus,

Je me sens indignées lorsque je relis ces lignes écrites il y a quelques mois par l’une de nos jolies bourgeoises :

« Quand je vois des petites mariées, minces, jolies, sveltes, délicates même, courir les hôpitaux pour y faire un stage, leur dévouement m’apparaît noble et touchant. Quand j’apprends que ces mêmes héroïnes redoutent comme le feu les soucis de la maternité…, elles ne m’inspirent plus aucune admiration. »

La maternité entraîne avec elle la résignation conjugale et la résistance aux dangereuses sollicitations, c’est vrai.

Mais enfin, mon ami, imagine-ton Bérénice ou Phèdre dans le rôle de mères de famille ? Ne servent-elles pas à éduquer les enfants des héroïnes de la maternité ? Remplirait-on la salle du Théâtre Français, consommation faite de leurs amours ? La dame veut laisser aux jeunes et aux moins jeunes filles le soin de toute la « part active » qui doit aider un mouvement national et aux femmes le soin de donner de beaux enfants à leur pays.

Vous m’avez pourtant assurée que les plus femmes des deux ne sont pas celles qu’on pense. Je vous crois donc assurément.

                                                                                   Votre caillette, votre snobinette

 




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