ADG-Paris
 

Partez pas comme �a Grand-P�re ou Le temps des Idoles

 
Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles Content : Epopée évolutionniste discontinue
Préface (amovible ou postiche)
Musique
L’exposition
Musique
Mon beau chevalier
Mon Bel Epistolier
Ma petite squaw
Mon beau Centaure
Mon automobiliste chéri
Belle amie
Ma tendre raisonneuse
Très cher
Ma Dame
Aigle de ma pensée
Mon Egérie
Mon grand chéri
Belle
Mon bel Educateur
Belle comtesse
Chéri
Mon bel officier
Mon Arc en Ciel
Mon colonel adoré
Ma belle géomètre
Mon éloigné
Mon Paladin
Ma belle infirmière
Mon Aimée
Votre héroïne ... mitigée
Mon fier indépendant
Infidèle hirondelle
Mon beau Titus
Ma belle cantinière
Mon adoré
Votre étoile du soir
Mon cher grand puriste
Mon bel Augereau
Ma belle courageuse
Indignée également
Belle enfant
Votre Phoebus
Mon seul philosophe
Ma petite raisonneuse
Mon seul philosophe
Ma Douce Réfléchie
musique
L'intrigue
Le dénouement
postface
english
french
german


Belle comtesse

 

Belle comtesse,

M’est avis, ma jolie studieuse, que l’abbé Faller aurait trouvé de quoi enrichir son musée tant les précieuses reliques nous arrivaient dru ce matin ; nous nous sommes empressés, cela va sans dire, de leur retourner le poids de métal équivalent, pour garnir leur Kriegsmuseum qui ne saurait rester, longtemps encore, à Gravelotte. Ces échanges culturels ne sont pas toujours du goût des hommes mais nous savons tous combien il est difficile de préparer une omelette sans casser des œufs …

Ces divertissements me laissent toutefois de longues heures pour penser à vous. Si la jalousie est la cloche qui tinte dans le silence du cœur, je me dis que sont bien malheureux les paroissiens du sentiment qui au petit matin entendent la volée des notes grêles de l’Angélus alors que, le corps encore endolori des rigueurs du sommeil, ils ouvrent une âme indécise aux premières morsures de l’amour.

 Ma tendre Bérénice, ces raciniens assauts de palais me semblent bien loin de la vérité. Antoine avait beaucoup de chance, loin du regard de Rome, auprès de la belle Cléopâtre. Les croisés emmenaient leurs amours dans leurs bagages. La guerre devient inhumaine et le guerrier finira par se prendre au sérieux. Je me sens bien pessimiste ce soir que le soleil se couche entre les deux camps sans dorer le moins du monde les cimes de tentes luxueuses.

                                                                                                          Votre amour lointain

 

P.S. Le penseur disait : « Les femmes n’aiment pas les hommes tristes, à moins que ce ne soit elles qui les rendent tristes. » Faute avouée est à moitié pardonnée, n’est-ce pas ?

 




ADG-Paris © 2005-2024  -  Sitemap