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Partez pas comme �a Grand-P�re ou Le temps des Idoles

 
Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles Content : Epopée évolutionniste discontinue
Préface (amovible ou postiche)
Musique
L’exposition
Musique
Mon beau chevalier
Mon Bel Epistolier
Ma petite squaw
Mon beau Centaure
Mon automobiliste chéri
Belle amie
Ma tendre raisonneuse
Très cher
Ma Dame
Aigle de ma pensée
Mon Egérie
Mon grand chéri
Belle
Mon bel Educateur
Belle comtesse
Chéri
Mon bel officier
Mon Arc en Ciel
Mon colonel adoré
Ma belle géomètre
Mon éloigné
Mon Paladin
Ma belle infirmière
Mon Aimée
Votre héroïne ... mitigée
Mon fier indépendant
Infidèle hirondelle
Mon beau Titus
Ma belle cantinière
Mon adoré
Votre étoile du soir
Mon cher grand puriste
Mon bel Augereau
Ma belle courageuse
Indignée également
Belle enfant
Votre Phoebus
Mon seul philosophe
Ma petite raisonneuse
Mon seul philosophe
Ma Douce Réfléchie
musique
L'intrigue
Le dénouement
postface
english
french
german


Ma tendre raisonneuse

 

Ma tendre raisonneuse,

Votre lettre philosophique a arrêté mes pensées sur les grands problèmes, quoique, à cause de l’infernal vacarme, il ne soit pas toujours aisé de fixer son esprit. Je regardais monter à la charge mes laboureurs de province, d’un pas aussi tranquille que, lorsque derrière leur charrue, ils pressent leur attelage qui va sans lenteur, ouvrant un rectiligne mais profond sillon. Je pensais aux croquants de l’Ancienne France que les Condé et les Turenne n’ont jamais su utiliser car, disaient-ils, « ils ne peuvent pas faire de bons soldats… Leurs âmes sont basses et lâches et leurs corps fatigués et recroquevillés comme ceux des nabots. » J’admets bien volontiers que la guerre est une occupation noble, mais notre siècle gâte tout. Et si nous n’avions nos croquants, ceux d’en face feraient en sorte que soient troublés les règles de la chevalerie la plus élémentaire. Et puis, lorsque, au sortir de la ville, nous aspirons au calme, vous savez bien, très chère, que nos meilleurs frissons naissent au cœur de leurs horizons :

« O pauvreté profonde et chaste des campagnes,

Fatigue des corps las qui se couchent le soir… »

Vous-même murmuriez ces deux vers si prenants.

                                                                                               Votre humble serviteur

 




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