Mon beau chevalier,
Vous m’assurez que la vinasse nous sert. Je vous en prie, mon grand guerrier, même si les caisses de crus de notre terroir ne vous atteignent pas toujours à temps – vous êtes pourtant à deux pas de notre pétillante Champagne – ne buvez pas n’importe quoi. Que dans votre tête sonnent encore les beaux vers de Jean Richepin :
« O peuple, fils du sol où croit la sainte vierge,
Garde ton culte pour le vin : il en est digne.
Garde ton culte pour le vin, mais pour lui seul ! »
Vous rappelez-vous, très cher, que cet éloge montait sous les voûtes hautes de la Sorbonne à l’occasion de l’assemblée de la Ligue nationale contre l’Alcoolisme ?
Je vous en prie, mon cher guerrier, même si j’en frissonne, ne buvez pas n’importe quoi.
Votre hydromel
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