Marie Martin, ‘La Martin’ , Martineto, La Mountelenco pour ‘Li Gent de Mountèu’ , chanteuse patriotique, dont le ‘doux’ Grivolas (1823-1906), (in :Alphonse Daudet dans sa lettre à Théodore Aubanel et Pierre Grivolas, Paris 186… ‘Théodore trouvera là des admirateurs, et le doux Grivolas des gens qui l’aiment sans le connaître’), peintre de la maintenance et des coutumes du terroir, ami de Frédéric Mistral et des premiers Félibres : Aubanel, Roumanille, Mathieu, fit plusieurs portraits en 1858.
Aubanel, son frère de lait, auteur de La Miougrano entreduberto (voir : Lou Cant dóu Soulèu, Lis Estello), s’exprimait ainsi en s’adressant à elle :
‘ Notre chère petite Mountelenco, si jamais dans les circonstances de la vie, vous vous trouvez dans des cas difficiles que ce ne soit pas une raison pour dévier de la bonne route, rappelez-vous bien que nous vous aimons beaucoup et que nous ne sommes pas des amis jusqu’à la bourse .’
‘ Il y a quarante ans de cela et je m’en souviens comme si c’était hier…’ écrit l’intéressée.
in : Las. Rosa Bordas à F. Mistral, Saint-Eugène le 23 mars 1898
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