 Jeudi 28 octobre - Rue de Rome, devant l'immeuble où vécut Stéphane Mallarmé, je me remémore la réaction du Jurassique qui s'étonnait que Mallarmé travaillât si peu : " une phrase au tableau et toute l'heure pour la traduire ". Le Jurassique, lui, est probablement le seul enseignant de France capable de faire sa sieste quotidienne devant ses élèves du 8e arrondissement.
Détergents - Au poste Radio Stuttgart, le petit Luxembouillard cherche à expliquer son repli stratégique du lycée Massillon où il était allé vendre sa lessive avec le bonimenteur roucoulant Jo Malin, propriétaire grec sur l'île de Bora-Bora, tandis que Sartre haranguait le peuple, niché sur un baril d'huile et drapé dans sa canadienne, du côté de l'île Seguin. Luxembouillard et sa vingtaine de co-équipiers-enzymes-gloutons ont résisté 17 minutes avant d'être lessivés par un vieil Ariel de philosophe à l'ancienne mode qui n'était pas docteur honoris causa de l'école primaire de la rue Colbert et qui sut se gausser des ceusses qui gagnent en une nuit à la roulette autant que vingt vies de Calibans à la chaîne.
Samedi 31 octobre - Au lycée Papa, au lycée Papi, Mme Ladouce trouve que Caballerillo n'a pas les fesses assez dures pour elle : tonitruant échange de robustes points de vue contre ceux qui épargnent leurs reins et qu'elle aimerait envoyer chez les Turcs pour qu'on en fasse des eunuques.
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